Pilotage de projet
- Université de Bretagne Occidentale | Université Bretagne Sud
Responsable de projet
- Coordination scientifique : Nathalie BOURGOUGNON (LBCM)
- Coordination opérationnelle : Audrey FONTAINE (LEGO)
Équipe projet
- Audrey FONTAINE (Co-responsable du WP1, IGE)
- Morgane INNOCENT (Co-responsable du WP7, EC)
- Meriam KARAA (Co-responsable du WP6, EC)
- Marine LE-GALL ELY (PR, Co-directrice thèses ADAPTALG et DEMALG)
- Samuel GUILLEMOT (EC, Co-directeur thèse ADAPTALG)
- Claire-Lise ACKERMANN (EC, Co-directrice thèse DEMALG)
- Apolline BARBOT (doctorante ADAPTAG)
- Fatma BEN BRAHIM (doctorante DEMALG)
- Kimberley GIRARDON (IGR)
- Camille CHEDOTAL (IGR)
- Béatrice SOMMIER (EC)
- Mourad MAKACI (EC)
- Hanane EL BAHRAOUI (EC)
- Philippe BREST (EC)
- Marina DUBOIS (Chargée de communication du LEGO)
- Cécile MORINIERE (Secrétaire du LEGO)
- Laboratoire associé sur WP7 : GRANEM (Gaëlle PANTIN-SOHIER et Fanny THOMAS)
Contact projet
- Audrey Fontaine
audrey.fontaine@univ-brest.fr - Nathalie Bourgougnon
nathalie.bourgougnon@univ-ubs.fr
Durée
5 ans
2024-2028
Budget
2 999 807€
Financé par l’ANR Programme France 2023
Partenaires
France Haliotis ; Algue Service (Bord à Bord), Actalia, CHU de Brest, UBO (LEGO, LEMAR), UBS (LBCM, IRDL), INRAE/AgroParisTech (NuMeCan, PNCA, STLO)
PROMALG-Health
Des protéines d’algues pour une alimentation saine
et durable à l’hôpital
Le projet
Le projet PROMALG-Health propose de nouvelles sources de matières premières riches en protéines pour le secteur de la santé issues de différentes espèces de macroalgues Ulva sp., Palmaria palmata et Gracilaria sp. Porté par un consortium d’universitaires, d’industriels et d’acteurs du secteur, et soutenu par un conseil scientifique, le projet s’adresse ainsi à toute la filière, de la production de la biomasse jusqu’à la consommation de produits finis (TRL 6) en tenant compte des réglementations en matière de santé et de sécurité. Le projet propose de répondre à plusieurs défis et verrous: ② Proposer des ingrédients algaux enrichis en proteines (PE-I). En raison de la complexité de la paroi des algues et des fortes interactions entre les polysaccharides et les protéines, l’extraction des protéines reste le principal défi. Différentes technologies innovantes de pré-traitement de la biomasse et d’extraction éco-responsables seront testés à l’échelle laboratoire puis au niveau industriel. ④ Par ailleurs, bien que le potentiel des macroalgues comme sources alternatives de protéines ait été identifié, les caractéristiques fonctionnelles de ces protéines et leur utilisation en tant qu’ingrédients alimentaires ne sont pas totalement identifiées. Ainsi, les PE-S et PE-I seront préparés et évalués dans l’environnement opérationnel de l’Unité de Production Culinaire du CHU de Brest pour répondre aux enjeux généraux environnementaux et spécifiques à la lutte contre la dénutrition protéique auxquels doit faire face le secteur santé. Les prototypes seront testés auprès de publics nécessitant une attention particulière en matière d’apport protéique : patients âgés (seniors) et patients en long séjour. Conscient de la législation alimentaire, notamment Novel Food, le consortium sollicitera un cabinet expert sur ces aspects sur toute la durée du projet. Une attention particulière sera également accordée à l’absence de métaux lourds, de pathogènes et d’allergènes à chaque étape. ⑤ Peu de travaux ont été menés jusqu’à présent sur l’analyse du cycle de vie (ACV) des produits issus des algues et encore moins dans une démarche d’ACV de filière. Une évaluation multicritère, environnementale, économique et logistique, de la chaîne alimentaire des protéines de macroalgues, sera proposée afin de mettre en évidence les obstacles et les moteurs de la construction d’une filière durable. ⑥ Enfin, les verrous relatifs aux perceptions des consommateurs et à l’appropriation des algues comme source alternative de protéines seront étudiés d’un point de vue général et spécifique. De nouvelles connaissances sur la potentielle transition de la structure de l’assiette des français seront aussi recherchées, sujet qui reste encore sous exploré, en parallèle de l’acceptabilité d’aliments peu traditionnels dans nos cultures. Ces études seront menées auprès des consommateurs, auprès du public cible du projet, seniors et patients en long séjour, et des professionnels de santé, utilisateurs et prescripteurs. Des approches qualitatives, quantitatives et expérimentales, dont une méthode innovante s’appuyant sur la réalité virtuelle, seront utilisées. ⑦ Ce projet collaboratif vise par ailleurs à renforcer la filière et l’image des algues en France et particulièrement en Bretagne, à dynamiser et consolider les jeunes entreprises en diversifiant leur offre ainsi qu’à former de jeunes chercheurs et créer de nouveaux emplois dans le secteur de l’alimentation et de la santé. |