NATCL’INN

NATCL’INN

Pilotage de projet

  • LEGO ADRIA

Responsable de projet

  • Camille CHEDOTAL, Enseignante-chercheure

Équipe projet

  • Fayrouz AKRIM MORVAN, Ingénieure de recherche

  • Camille CHEDOTAL, Enseignante-chercheure

  • Annick TAMARO, MCF

  • Morgane INNOCENT, MCF HDR

  • Patricia SIBERIL, MCF

  • Hugo VALLERIE, Doctorant

Contact projet

Fayrouz AKRIM MORVAN
Ingénieure de recherche
Laboratoire LEGO
fayrouz.akrimmorvan@univ-brest.fr

Durée

4 ans
Janvier 2024 – Avril 2027

Budget

700 K€
Le projet NATCL’INN a été labellisé par le Pôle de Compétitivité Valorial et a reçu le soutien de la Région Bretagne, de la Région Pays de la Loire et de Quimper Bretagne Occidentale

Partenaires

NATCL’INN

Prototypage d’un outil d’arbitrage d’orientations techniques en agro-alimentaire permettant de répondre aux attentes et représentations de naturalité des consommateurs

 

Le projet

  • Mieux comprendre les représentations de la naturalité par les consommateurs et qualifier leurs perceptions par rapport à l’offre actuelle des entreprises agroalimentaires
  • Identifier et sélectionner des marqueurs de naturalité pertinents pour différents types de produits pour une approche multiproduits
  • Prototyper une 1ère version d’un outil évolutif d’arbitrage multicritères par un couplage innovant d’approche statistique et d’argumentation logique

Faire la preuve de concept par une étude de faisabilité

Objectifs

LEGO
Mieux comprendre les représentations de la naturalité par les consommateurs
Identifier les pratiques industrielles actuelles et futures
Connaître l’efficience des marqueurs naturalité/consommateurs
Evaluer la composante psycho-ergonomique du prototype (démarche d’usage/fonctionnalité centrées utilisateur)

ADRIA
Recueillir et mettre en évidence des leviers et solutions techniques pour marquer la naturalité des produits alimentaires
Réaliser le cahier des charges fonctionnel d’un démonstrateur de naturalité (simulateur + outil pédagogique)
Evaluer le potentiel économique d’une offre de service des solutions innovantes pour ldes professionnels de l’agroalimentaire

INRAE
Formaliser les connaissances par la qualification et l’intégration du vocabulaire des marqueurs de naturalité
Choisir et adapter des méthodologies d’arbitrage multicritère et d’argumentation des préférences
Concevoir et mettre en place l’outil d’aide à la décision (architecture, modèle, analyse de données)

Les Partenaires Industriels
Apporter leurs expériences “terrain” (pratiques actuelles, contraintes opérationnelles et besoins spécifiques).
Concevoir des prototypes alimentaires selon le cahier des charges fixé en interaction forte avec ADRIA
Accueillir/suivre les terrains d’expérimentation/observation aux travaux scientifiques

 

Résultats

Les cinq principaux livrables attendus tout au long du Projet sont :

  • Des rapports d’études sur de nouvelles connaissances aux concepts de naturalité et de leur prise en compte dans la recherche de solutions pour la formulation et l’emballage des produits alimentaires
  • Un référentiel partagé évolutif sur les marqueurs de naturalité (vocabulaire sous forme d’ontologie)
  • Un modèle conceptuel intégrant les arguments et les préférences des acteurs
  • Un simulateur basé sur un arbre de décisions adapté à chaque type de produits visant au développement d’un logiciel, outil d’aide à la décision
  • Une étude de faisabilité technico-économique approfondie
PROMALG-Health – ANR France 2030

PROMALG-Health – ANR France 2030

Pilotage de projet

  • Université de Bretagne Occidentale | Université Bretagne Sud

Responsable de projet

  • Coordination scientifique : Nathalie BOURGOUGNON (LBCM)
  • Coordination opérationnelle : Audrey FONTAINE (LEGO)

Équipe projet

 

  • Audrey FONTAINE (Co-responsable du WP1, IGE)
  • Morgane INNOCENT (Co-responsable du WP7, EC)
  • Meriam KARAA (Co-responsable du WP6, EC)
  • Marine LE-GALL ELY (PR, Co-directrice thèses ADAPTALG et DEMALG)
  • Samuel GUILLEMOT (EC, Co-directeur thèse ADAPTALG)
  • Claire-Lise ACKERMANN (EC, Co-directrice thèse DEMALG)
  • Apolline BARBOT (doctorante ADAPTAG)
  • Fatma BEN BRAHIM (doctorante DEMALG)
  • Kimberley GIRARDON (IGR)
  • Camille CHEDOTAL (IGR)
  • Béatrice SOMMIER (EC)
  • Mourad MAKACI (EC)
  • Hanane EL BAHRAOUI (EC)
  • Philippe BREST (EC)
  • Marina DUBOIS (Chargée de communication du LEGO)
  • Cécile MORINIERE (Secrétaire du LEGO)
  • Laboratoire associé sur WP7 : GRANEM (Gaëlle PANTIN-SOHIER et Fanny THOMAS)

 

Contact projet

Durée

5 ans
2024-2028

Budget

2 999 807€
Financé par l’ANR Programme France 2023

Partenaires

 

France Haliotis ; Algue Service (Bord à Bord), Actalia, CHU de Brest, UBO (LEGO, LEMAR), UBS (LBCM, IRDL), INRAE/AgroParisTech (NuMeCan, PNCA, STLO)

 

PROMALG-Health

Des protéines d’algues pour une alimentation saine
et durable à l’hôpital

Le projet

Le projet PROMALG-Health propose de nouvelles sources de matières premières riches en protéines pour le secteur de la santé issues de différentes espèces de macroalgues Ulva sp., Palmaria palmata et Gracilaria sp. Porté par un consortium d’universitaires, d’industriels et d’acteurs du secteur, et soutenu par un conseil scientifique, le projet s’adresse ainsi à toute la filière, de la production de la biomasse jusqu’à la consommation de produits finis (TRL 6) en tenant compte des réglementations en matière de santé et de sécurité.

Le projet propose de répondre à plusieurs défis et verrous:
① Offrir des algues enrichies en protéines (PE-S) par une aquaculture biologique innovante.

② Proposer des ingrédients algaux enrichis en proteines (PE-I). En raison de la complexité de la paroi des algues et des fortes interactions entre les polysaccharides et les protéines, l’extraction des protéines reste le principal défi. Différentes technologies innovantes de pré-traitement de la biomasse et d’extraction éco-responsables seront testés à l’échelle laboratoire puis au niveau industriel.

③ En France, la faible consommation d’algues marines a conduit à un manque de recherche in vivo en matière de biodisponibilité, limitant dès lors la comparaison de la qualité des protéines d’algues avec d’autres sources protéiques. Nous proposons d’évaluer la digestibilité des protéines des macroalgues et d’étudier leurs effets sur la santé à l’aide de modèles pré-cliniques et d’une étude clinique.

④ Par ailleurs, bien que le potentiel des macroalgues comme sources alternatives de protéines ait été identifié, les caractéristiques fonctionnelles de ces protéines et leur utilisation en tant qu’ingrédients alimentaires ne sont pas totalement identifiées. Ainsi, les PE-S et PE-I seront préparés et évalués dans l’environnement opérationnel de l’Unité de Production Culinaire du CHU de Brest pour répondre aux enjeux généraux environnementaux et spécifiques à la lutte contre la dénutrition protéique auxquels doit faire face le secteur santé. Les prototypes seront testés auprès de publics nécessitant une attention particulière en matière d’apport protéique : patients âgés (seniors) et patients en long séjour. Conscient de la législation alimentaire, notamment Novel Food, le consortium sollicitera un cabinet expert sur ces aspects sur toute la durée du projet. Une attention particulière sera également accordée à l’absence de métaux lourds, de pathogènes et d’allergènes à chaque étape.

⑤ Peu de travaux ont été menés jusqu’à présent sur l’analyse du cycle de vie (ACV) des produits issus des algues et encore moins dans une démarche d’ACV de filière. Une évaluation multicritère, environnementale, économique et logistique, de la chaîne alimentaire des protéines de macroalgues, sera proposée afin de mettre en évidence les obstacles et les moteurs de la construction d’une filière durable.

⑥ Enfin, les verrous relatifs aux perceptions des consommateurs et à l’appropriation des algues comme source alternative de protéines seront étudiés d’un point de vue général et spécifique. De nouvelles connaissances sur la potentielle transition de la structure de l’assiette des français seront aussi recherchées, sujet qui reste encore sous exploré, en parallèle de l’acceptabilité d’aliments peu traditionnels dans nos cultures. Ces études seront menées auprès des consommateurs, auprès du public cible du projet, seniors et patients en long séjour, et des professionnels de santé, utilisateurs et prescripteurs. Des approches qualitatives, quantitatives et expérimentales, dont une méthode innovante s’appuyant sur la réalité virtuelle, seront utilisées.

⑦ Ce projet collaboratif vise par ailleurs à  renforcer la filière et l’image des algues en France et particulièrement en Bretagne, à dynamiser et consolider les jeunes entreprises en diversifiant leur offre ainsi qu’à former de jeunes chercheurs et créer de nouveaux emplois dans le secteur de l’alimentation et de la santé.

 

 

Partenaires

CELTIC

CELTIC

Laboratoires impliqués

  • Laboratoire d’Économie et de Gestion de l’Ouest – LEGO
  • Laboratoire Géosciences Océan, UBS

Membres du projet pour l’équipe LEGO

  • Agnès LECOMPTE – Professeur des universités Université Bretagne Sud
  • Claire-Lise ACKERMANN – Professeur associé à Rennes School of Business
  • Emna JEBS – Doctorante Université Bretagne Sud

Financement et durée

  • Caisse des Dépôts et Consignation (France Relance 2030), AAP « Territoires intelligents et durables »
  • 3 ans – 2023-2026
  • Pilotage : Lorient Agglomération

Budget LEGO

  • 200 KE

Partenaires

CELTIC

Projet Consortium d’Expertise Lorient Territoire Innovant et Citoyen (CELTIC)

 

Le projet

Le projet CELTIC est coordonné par Lorient Agglomération (chef de file), en consortium avec l’entreprise WATTECO et l’Université Bretagne Sud (UBS) vise à aider le territoire de Lorient Agglomération à faire face aux enjeux écologiques majeurs rencontrés sur le territoire dans par le biais de la donnée numérique.

Objectifs

  1. Déployer de nouveaux systèmes de captation de données, sous la forme de démonstrateurs numériques adaptés aux spécificités territoriales de Lorient Agglomération (territoire côtier nécessitant le contrôle des interfaces marines, territoire en tension sur les ressources en eau et en énergie, environnement naturel très présent à préserver) ;
  2. Améliorer la connaissance, l’analyse et la souveraineté des données récoltées et les centraliser sur la plateforme big data de Lorient Agglomération pour contribuer à un meilleur pilotage des politiques publiques du territoire ;
  3. Ouvrir ces données et leur analyse aux usagers du territoire, favorisant un accès commun pour développer des pratiques individuelles et collectives durables de sobriété sur le territoire.
Trois volets territoriaux relevant des compétences de l’Agglomération ont été ciblées pour la réalisation de ces objectifs, avec un déploiement des infrastructures numériques sur plusieurs sites pilotes parmi les communes de Lorient Agglomération dans le cadre du projet CELTIC, avec un déploiement sur l’ensemble du territoire après le projet :

  • Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (volet GEMAPI) ;
  • Gestion de la consommation en eau des bâtiments et en électricité des infrastructures portuaires relevant de l’Agglomération (volet RESSOURCES) ;
  • Gestion et collecte des déchets sur le territoire (volet DECHETS) ;

L’équipe LEGO intervient sur le volet « Déchets ».

Via les financements apportés par ce projet, Lorient Agglomération va équiper, à titre expérimental, les bacs de collecte d’une partie de ses habitants d’un système de de puces Radio Frequency Identification (RFID). Cette puce permettra de connaitre la fréquence de sortie des bacs des foyers concernés et par ce biais d’avoir une estimation du poids des déchets produits par chaque foyer. La collecte de ces données a un double objectif :

  • Pour Lorient Agglomération : Optimisation des passages des camions de collecte et réduire les coûts de collecte et de la quantité de CO2 émise
  • Pour les usagers : Améliorer la qualité de tri et connaître son impact environnemental.

Ces données seront restituées aux foyers concernés sous une forme pédagogique, via les données d’une plateforme déjà existante, « Lorient Mon Agglo ».

L’objectif est de déterminer si la mise à disposition d’un retour informationnel relatif à la performance du foyer en matière de poids moyen de déchets produit, serait suffisant pour les réduire le volume des déchets produits.

 

Méthodologie

Ce projet de recherche adopte une méthodologie de recherche-action. Nous allons nous servir des données collectées auprès des usagers du territoire de Lorient agglomération.

La première phase de l’étude est la phase qualitative exploratoire. À travers des entretiens semi-directifs, nous explorons ;

  • Les différentes pratiques des foyers en matière de gestion des déchets ménagers : leur manière de gérer les déchets, leur considération du volume de déchet généré
  • Le rôle des pratiques individuelles et leur rôle dans la politique du territoire : l’adaptation des individus face aux changements envisagés (Réduction de la fréquence de collecte du bac des déchets non valorisables, introduction d’une cuve réductrice au niveau des bacs des biodéchets)
  • Le retour informationnel et l’application ‘Mon Agglo’ : l’attitude des usagers à l’égard du puçage des bacs de collecte – utilité perçue et acceptabilité – ainsi que l’intention d’usage de la plateforme -les motivations et les freins liés à l’usage.

Une étude quantitative est prévue pour la seconde phase de l’étude. Une étude longitudinale sera menée. La durée de l’expérimentation est estimée à 1 année (tout au long de l’année 2025).

Cette seconde phase permettra de quantifier l’évolution des comportements des usagers dans le temps.

Nous observerons l’évolution de deux groupes de variables :

  • Les variables attitudinales et comportementales auto-déclarées qui comprennent les données liées au foyer (nombres de personnes, âge, catégorie socio-professionnelle etc.…), les données relatives à leur mode de vie, les attitudes des individus et les comportements liés aux déchets (sensibilité environnementale, attitudes à l’égard des comportements associés…)
  • Les variables comportementales observées relatives aux données collectées via les puces RFID et qui permettent l’estimation du poids des déchets / du foyer
CROCO

CROCO

Équipe

  • Annaïck Guyvarc’h
  • Nadine de La Pallière
  • Sébastien Dony
  • Catherine Goullet

Porteur du projet

Durée

1 an
2021 – 2022

Budget

GIS Marsouin : 5 650€

 

 

CROCO

Le crowdfunding et le financement des communes

Le projet

Les communes sont confrontées depuis plusieurs années à des contraintes financières importantes résultant de stratégies d’assainissement des finances publiques nationales. Elles commencent à utiliser le crowdfunding, notamment depuis la publication du décret N°2015-1670 du 16 décembre 2015. Ainsi, les communes disposent d’une nouvelle source de recette pour financer leurs propres projets.

Notre recherche porte sur trois axes :

  1. Quelles sont les motivations des communes pour ce mode de financement (financement supplémentaire, complémentaire, innovant, outil de communication et d’amélioration de la démocratie locale, instrument de politique publique, ) ?
  2. Comment est perçue l’utilisation de ce financement par les administrés (désengagement, amélioration des services publics, participation au débat citoyen et à la construction des politiques publiques, solidarité sociale et territoriale, ) ?
  3. Face à un modèle économique conditionné par un volume d’activités conséquent, les projets portés par les communes constituent-ils de nouveaux débouchés pour les plateformes de crowdfunding ?

 

Productions, réalisations liées au projet

De La Pallière N., Dony S., Goullet C., Guyvarc’h A., Le crowdfunding dans les communes françaises : un outil de financement de l’action publique et de communication, Management et avenir, Editions EMS, 2021, 126 N°6, pp. 39-61

ANR – Mynion

ANR – Mynion

Pilotage de projet

  • LUBEM UR 3882

Responsable de projet

  • Coton Monika, Enseignante-chercheuse

Contact projet

  • Dr. Monika COTON Enseignante-chercheuse
    monika.coton@univ-brest.fr

    Laboratoire LUBEM UR3882

    Technopôle Brest-Iroise
    29280 Plouzané, FranceTél 02 90 91 51 00

Durée

48 mois
Janvier 2023 – décembre 2026

Budget

604 K€
Financé par l’ANR

ANR – MYNION

MYcotoxiN migratION in moldy foods and exposure at the consumer level: one step further to determine consumer habits, provide safe consumer recommendations and limit food losses

« Les mycotoxines produites dans les aliments moisis : pratiques du consommateur et recommandations pour assurer leur sécurité et limiter le gaspillage alimentaire »

Le projet

Les moisissures altèrent la qualité des produits jusqu’à les rendre impropres à la consommation, conduisant à un gaspillage alimentaire.  Mais elles peuvent également constituer un risque sanitaire car certaines espèces fongiques peuvent produire des mycotoxines susceptibles de migrer dans l’aliment sans que le consommateur ne puisse les détecter. Dans ce contexte, MYNION, projet de recherche financé par l’ANR dans le cadre de l’appel à projet de recherche « Alimentation et Systèmes alimentaires », s’intéresse, d’une part, au comportement des consommateurs vis-à-vis des produits moisis et, d’autre part, à la réalité de la contamination fongique au sein des ménages français via une approche de science participative. Les espèces fongiques contaminantes seront ensuite étudiées pour évaluer leur potentiel de production de mycotoxines et la migration des mycotoxines dans les aliments et ainsi prendre en compte ce risque sanitaire. Ce projet vise à déterminer des pratiques/scénarii à risque et à donner aux consommateurs des recommandations simples pour réduire le gaspillage alimentaire tout en assurant leur sécurité.

Objectifs

Ce projet vise à déterminer des pratiques/scénarii à risque sous l’angle de la contamination fongique des aliments et à donner aux consommateurs des recommandations simples pour réduire le gaspillage alimentaire tout en assurant leur sécurité. Ces recommandations seront largement diffusées par les partenaires du projet à destination du grand public et de la communauté scientifique. Ce projet s’inscrit dans les objectifs récemment annoncés pour l’European Green Deal (Pacte vert pour l’Europe) et la stratégie “de la ferme à l’assiette” visant à rendre nos systèmes alimentaires plus durables, et plus largement dans des objectifs généraux de développement durable au niveau mondial.

Partenaires

PeriWork

PeriWork

Équipe

  • Clément MARINOS, Maître de conférences
  • Sébastien LE GALL, Enseignant-chercheur

Porteur de projet

  • Clément MARINOS, Maître de conférences, UBS

Contact projet

Période

2018-2023

Budget

Aide de l’ANR 290 388 €

 

Partenaires

  • ESO ESPACES ET SOCIETES (Porteur du projet: Gehrard KRAUSS)
  • LIRIS Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Innovations Sociétales
  • ARUC TÉLUQ, Université du Québec / ARUC (Alliance de recherche université-communauté)
  • York University / Glendon Campus
  • LEGO Laboratoire d’Economie et de Gestion de l’Ouest
  • Université McGill / McGill School of Urban Planning
  • TVES TERRITOIRES, VILLES, ENVIRONNEMENT ET SOCIETE
  • LEMNA LABORATOIRE D’ECONOMIE ET DE MANAGEMENT NANTES ATLANTIQUE

Anr Peri#Work

Le projet Peri#Work cherche à comprendre le rôle des espaces de travail collaboratif sur leurs territoires, en considérant les caractéristiques et trajectoires géographiques et sociales des usagers, leurs interactions et relations à la fois au sein d’un même espace et avec l’extérieur, leurs mobilités, ainsi que leurs projections sur l’avenir.

Le projet

Le projet prend comme point de départ l’observation d’un essaimage croissant des espaces de travail collaboratif hors métropole, parallèlement à la digitalisation de la société. Ce phénomène s’inscrit dans des tendances de transformation sociétale plus globales qui concernent les manières de travailler et d’organiser le travail, les projets de vie, la conciliation entre sphères professionnelle et privée, la sensibilité grandissante aux enjeux écologiques et les rapports à la mobilité et au territoire. Cette tendance existait déjà avant la crise sanitaire Covid-19, mais elle se trouve finalement renforcée par cette dernière, l’amplifiant et la rendant davantage visible. Elle est liée à de nouveaux comportements de travailleurs du savoir qui cherchent à échapper à la ville et qui voient dans les espaces de travail collaboratif hors métropole un moyen pour concilier leurs projets professionnels et de vie, tout en bénéficiant des réseaux technologiques et sociaux. Le profil de cette catégorie réunit un certain nombre de traits communs (même si sa composition reste assez hétérogène) : un certain niveau d’éducation et de formation professionnelle, parfois même sans diplôme, des parcours marqués par des mobilités et bifurcations, une assez grande autonomie et individualité dans l’exercice de l’activité professionnelle (en tant qu’entrepreneur, indépendant ou travailleur autonome, mais aussi parfois en tant que salarié hautement qualifié et expérimenté). Cette population est aujourd’hui assez minoritaire sur les territoires. Cependant, on peut penser qu’elle y apporte du renouveau. Ce projet cherche à comprendre le rôle de ces espaces sur leurs territoires, en considérant les caractéristiques et trajectoires géographiques et sociales des usagers, leurs interactions et relations à la fois au sein d’un même espace et avec l’extérieur, leurs mobilités, ainsi que leurs projections sur l’avenir. 

Les enjeux

Corollaire de l’économie numérique, l’espace de travail collaboratif a essaimé des centres métropolitains vers leurs périphéries proches et éloignées, et vers les petites villes. Ce phénomène récent offre à ces territoires de nouvelles perspectives certes exigeantes, mais prometteuses.
L’économie du savoir a produit des actifs indépendants, nomades et ultra-connectés – les location independent workers, à la recherche de nouveaux modes de vie et rebattant les cartes des rapports au travail, au logement, à la mobilité.
L’espace de travail collaboratif périurbain ou non métropolitain crée des « noeuds », recoupement de réseaux et de créativité. Il interpelle les décideurs territoriaux sur les nouveaux défis des politiques publiques, y compris sur la question de l’environnement. L’espace de travail collaboratif, s’inscrira-t-il dans le temps et sur son territoire ? Quel est « l’ADN sociologique » des utilisateurs ? Quelles synergies s’y développent ?
Une équipe de recherche pluridisciplinaire canado-européenne rencontrera ces nouveaux travailleurs dans leurs espaces de travail collaboratifs pour, au-delà du phénomène, étudier les prémices d’un changement de société.